mardi 28 mai 2019

Tunisie: Cherche désespérément un Président de la République


La quête annoncée par le président du mouvement Nahdha semble plus amuser les tunisiens que les séduire.
Ironisé, persiflé, brocardé, sous toutes les coutures, à travers les réseaux sociaux, Cheikh Rached Kheriji, fidèle à sa réputation, continue, comme à chaque sortie médiatique, de susciter polémiques et controverses. 
Sa toute dernière « trouvaille » en date, faisant attrait au probable candidat des élections présidentielles, à qui son parti offrirait soutien, en tout genre, et une mobilisation accrue de sa cohorte si disciplinée, n’est qu’un pavé dans la mare, trouble et énigmatique.
Justement, son expression métaphorique employée le lundi 20 mai 2019, sur le plateau de « Paris –Tunis » sur la chaîne France 24: « Je suis à la recherche de l’oiseau rare » n’a fait qu’embrouiller un paysage politique toujours aussi confus et flouter une course aux présidentielles des plus incertaines. C’est là, la marque de fabrique du Cheikh. Tout son art. Convenons-en.
Littéralement, faut-il le rappeler, un oiseau rare se dit d’une personne possédant des qualités exceptionnelles, unique en son genre. Passez-les, ces présidentiables, au peigne fin, et vous vous rendez compte de cette tragi-comédie de supercherie, de cette chimère fantaisiste.
Mais Ghannouchi, en oiseleur confirmé, tend, sans mesure et au-delà des océans, son attrape-nigaud d’offre dont l’unique but, non avoué mais aisément décodé, est de confiner l’heureux élu du peuple dans une volière dorée et pour une durée déterminée.
Les gazouillis et autres chuchotis ne se font pas attendre espérant taper à l’œil du Cheikh et que leur ramage se rapporte à leur arrivisme.
Les prétendants à vendre leur âme au diable, dit-on, se bousculent, discrètement, en catimini, aux portillons de Montplaisir pour un casting des plus avilissants. Ils s’en foutent, pourvu qu’ils décrochent la timbale, marionnette, pantin ou tartour d’un monstrueux spectacle !


Mais devant la complexité de la tâche, je suggère qu’on se réfère à la mythologie. Pourquoi pas ? Que la mythologie soit avec vous, Cheikh. Qu’elle vous vienne en aide et que, par sa grâce, vous dénicheriez notre futur président de la république.
L’oiseau rare est, par excellence, le phœnix. Le profil de notre président ressemblerait, par voie de fait, à ce qui suit :
Etant un oiseau fabuleux, le phœnix serait, selon l’antiquité égyptienne, le dieu du soleil. Un Dieu !!! Non !? Si … Si. En voilà un. Cela ne vous dit rien ??
Le phœnix est, aussi, unique et de longévité extraordinaire. BCE ne peut-il pas en être l’incarnation!? Vous ne pouvez pas l’ignorer celui-là. Et de deux.
Mais le principal pouvoir de cet oiseau mythique consiste à renaître de ses cendres. Alors, qui ? Devinez. Tartour encore une fois!? Ou vous-même.
Enfin, le choix est embarrassant. Je l’avoue.
A vous de voir.
Sinon à quoi servent les élections?

 

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